Economie quantique

Abécédaire

Monday, June 26, 2006

M

Milieu humain (ou oekoumène) :
Correspond à la partie humanisée de l’univers, c’est-à-dire quasiment l’ensemble de ce qu’on appelle l’univers connu. Cette définition est très large puisqu’elle ne s’arrête pas à la biosphère. Les étoiles, et les galaxies les plus lointaines, les objets les plus invisibles du ciel profond en font partie dans la mesure où des hommes ont construit des appareils sur des espaces parfois considérables pour les observer et les étudier (Stonhenge, Arecibo, Cap Canaveral, le radiotélescope de Saclay, le télescope spatial Hubble). Ce milieu humain se présente à nous sous un double aspect à la fois continu et discontinu. Continu parce qu’il nous apparaît constitué en un écheveau inextricable de relations d’interdépendances dont le caractère permanent a conduit la philosophie occidentale à concevoir la notion de lois de la nature ; discontinu aussi parce qu’il nous semble aussi qu’il n’y a pas une réalité en soi mais des perceptions de la réalité irréductibles aux individus.
Le milieu humain est traversé par des transformations. Nous appelons travail les transformations que nous pouvons identifier comme résultant d’initiatives humaines. Toute transformation volontaire a un coût (monétaire ou non monétaire) c’est-à-dire qu’elle n’est jamais sans conséquence sur le partage des ressources ou des richesses du milieu qui nourrissent l’humanité. Globalement le milieu se caractérise par son hétérogénéité ; il est inégalitaire, l’humanité y est inégalement lotie. Ce fait qui est source de tension est à la base du problème fondamental de l’économie qui consiste au partage équitable des ressources du milieu humain pour la plus grande dignité de chacun des individus humains.
LA TERRE
"Mais ce qu'il ne disait pas, ce qui sortait de l'émotion refoulée dans sa gorge, c'était la tristesse infinie, la rancune sourde, le déchirement de tout son corps, à se séparer de ses biens si chaudement convoités avant la mort de son père, cultivés plus tard avec un acharnement de rut, augmentés ensuite lopins à lopins, au prix de la plus sordide avarice. (...) Il avait aimé la terre en femme qui tue et pour qui on assassine. Ni épouse, ni enfants, ni personne, rien d'humain: la terre!"
Emile Zola

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