Q
Sa nature quantique à longtemps échappé à l’homme. Liebnitz fut peut être le premier à en avoir la claire intuition; ce qu'il appelle monade, nous préférons l'appeler quantum. Sa nature quantique n'est apparue à l'homme qu’avec la montée de l’individualisme qui est lui-même une conséquence de l’avènement progressif de la démocratie. Cette vérité peut heurter une conception naïve de la solidarité qui verrait en celle-ci le fondement de l’idéal démocratique. Or nous pensons au contraire que l’esprit de solidarité caractérise les systèmes totalitaires ; en effet, ces systèmes fonctionnent sur cette maxime paradoxale, perversion de la démocratie ; il faut imposer la démocratie à tout le monde. Ceci est une perversion car l’esprit démocratique ne peut émaner que de chacune des volontés individuelles. Le double caractère individuel et solidaire de l’homme (on parle aussi de dualité continuum/quantum continu/discontinu) fait osciller la conscience que l’homme à de lui-même entre deux états : l’un est celui de point infinitésimal consubstantiel à un continuum et l’autre est celui d’entité discrète isolée (atome ou individu).
Le premier état se trouve réalisé en plénitude dans le psychisme du bébé qui ne distingue pas encore entre soi et l’univers. Le second état est celui de la conscience réfléchie et analytique, capable de distinguer entre le soi, le non soi et les différentes choses de l’univers.
Du point de vue juridique on reconnaîtra le quantum humain dans la notion de personne physique et le continuum humain dans celle de personne morale. On remarquera aussi qu’en démocratie seules les personnes physiques et donc quantiques votent.
Je voudrais être un point épousseté des masses,
Un point mort balayé dans la nuit des espaces,
…et je ne le suis point !
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