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A un niveau global c’est la mise en branle de facteurs transformation d’un milieu donné pendant un temps donné par une différence de potentiel U. Dans un milieu de résistance R, l’intensité du travail humain, notée I est proportionnelle à cette tension U qui la met en branle (loi d’Ohm). A un niveau plus élémentaire, le travail dW produit par une force á est égal au produit scalaire de cette force par le vecteur déplacement de l’élément matériel auquel cette force s’applique. Le travail se rationalise sous la forme de techniques qui tendent à diminuer le facteur humain dans les transformation effectuées dans le milieu. Il nous semble que la science économique à trop largement surestimé les vertus du travail dans la transformation du réel. Aujourd’hui, on ressent trop cruellement les effets de cette bévue qu’on appelle l’horreur économique. Nous proposons d’intégrer dans la description des phénomènes un autre facteur, complémentaire du facteur travail, que nous appelons inertie et qui n’est pas sans rapport avec le concept oriental de non agir (WU WEI) et celui de résistance passive chez des penseurs comme Gandhi, ou Thoreau.
C'est le moment crépusculaire
J'admire assis sous un portail
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons.
Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.
Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main et recommence,
Et je médite, obscur témoin,
Pendant que, déployant ses voiles,
L'ombre où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoiles,
Le geste auguste du semeur.
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